TERRA ITALIA Newsletter No 4 | 2020
Chers lecteurs et passionnés de la Ligurie,
J’espère que vous avez passé l’hiver en bonne santé. Il est certain qu’au temps de Covid-19, vous attendez avec autant d’impatience que moi que les voyages en Ligurie redeviennent possibles sans aucun souci. Le jour viendra et je me réjouis déjà de vous accueillir à nouveau ici prochainement.
Ce bulletin d’information est consacré à Bordighera, une ville qui vaut vraiment la peine d’être visité ! Vous aurez un aperçu de son histoire – Bordighera a été façonnée au XIXe siècle par des vacanciers anglais avides de soleil en hiver.
Bordighera possède d’importants musées et vous allez connaitre des personnalités intéressantes de la ville. Comme toujours, vous recevrez mon conseil culinaire personnel.
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Je vous souhaite un joyeux Noël et une bonne et heureuse année 2021.
Meilleures salutations
Votre Peggy Peters
Nous vous emmènerons à la ville côtière de « Bordighera » – avec son riche patrimoine culturel, ses jardins parfumés, sa lumière magique et sa promenade bordée d’arbres le long du front de mer. En raison de sa beauté, la ville a attiré de nombreux peintres et poètes, qui l’ont fait figurer dans leurs œuvres. Il s’agit notamment de Claude Monet, Auguste Renoir et Charles Dickens.
Bordighera est situé en Ligurie, sur la Riviera italienne, avec son climat exceptionnellement doux, et appartient à la province d’Imperia. Située entre Sanremo et la ville frontalière de Vintimille, Bordighera est pittoresquement divisée en deux quartiers : la vieille ville historique à l’est sur la colline « Capo San Ampelio » et le quartier plus récent des XIXe et XXe siècles, qui s’étend le long de la côte jusqu’à l’embouchure du fleuve Nervia à l’ouest.
La vieille ville historique se compose en grande partie de curiosités du XVe siècle. Les vestiges de l’ancienne muraille de la ville avec ses trois portes, « Porta della Maddalena », « Porta Sontana » et « Porta del Capo » avec leurs jolies ruelles étroites caractérisent l’image de la vieille ville de Bordighera et offrent un aperçu profond du passé. L’agréable « Piazza del Popolo » est dominée par la charmante église « Santa Maria Maddalena » du 17ème siècle. Son clocher détaché est le point de repère de Bordighera Alta. A l’est, il y a une petite chapelle dédiée à la mémoire de « Saint Ampelio » : En 411 après J.-C., l’émigrant égyptien « Ampelio » a jeté l’ancre sur la côte de Bordighera. La légende veut qu’il ait apporté des dattiers en cadeau et les ait plantés à Bordighera. Grâce à lui, Bordighera est devenue l’exotique « Reine des Palmiers » et est encore aujourd’hui le fournisseur de rameaux de palmier pour le Vatican le jour du Dimanche des Rameaux.
Les premières traces de colonisation dans la région de Bordighera se trouvent sous la forme de murs en pierre sèche préromaine datant du 5e siècle avant J.-C. des tribus ligures, qui ont construit des villages situés stratégiquement et se sont nourris de l’agriculture et de l’élevage.
Depuis lors, des fouilles, des vestiges antiques, des témoignages et des documents témoignent du peuplement de la région avec des guerres de conquête par des pirates, des Turcs et des Génois, avec des catastrophes comme la peste noire, les incendies et l’influence de l’église.
La Via Romana, construite à l’époque romaine, alors appelée « Via Julia Augusta », traverse toujours la région de Bordighera sur les pentes de la colline et peut encore être admirée par les voyageurs aujourd’hui.
Le début de l’histoire de Bordighera a été documenté pour la première fois au XIVe siècle sous la forme de la colonie « Villa Burdigheta », qui a ensuite été détruite. Au XVe siècle, une assemblée de plus de 30 familles importantes a décidé de reconstruire le quartier de Bordighera « Borghetto San Nicolo » encore existant. Ses premiers habitants étaient des agriculteurs et des pêcheurs. Enfin, au XVIIe siècle, Bordighera, avec sept autres villages de la région, a fondé la « Magnifique communauté des huit villages », qui est restée pacifiquement autonome sur une base fédéraliste jusqu’à l’ère napoléonienne. À partir du XVIIIe siècle, Bordighera est placée sous la juridiction de Sanremo.
Sous le règne de Napoléon, la route « La Grande Corniche » a été construite de Paris à Gênes, ce qui a considérablement amélioré les communications le long de la Riviera.
Lorsque le roman d’amour de Giovanni Ruffini « Il Dottore Antonio », dont l’action se déroule à Sanremo et Bordighera, est publié pour la première fois à Edimbourg en 1855, le lieu est connu dans toute l’Angleterre et déclenche une vague de voyages sur la Riviera italienne. En particulier certaines des familles britanniques les plus riches et plus tard, avec la construction du chemin de fer en 1872, des artistes français, la noblesse et des familles de Russie, d’Allemagne et d’Autriche ont « colonisé » Bordighera et construit des villas et des hôtels. A certaines époques, il y avait plus d’Anglais que de locaux dans le village. Le tourisme d’hiver a fleuri à Bordighera de l’automne au printemps de l’année suivante. Ce n’est que beaucoup plus tard que la ville a été découverte pour l’été.
Le caractère urbain et la culture de la nouvelle ville de Bordighera ont été principalement influencés par la présence des Anglais. Un centre britannique a été créé avec des banques, des agences, des magasins, des clubs culturels et sportifs, l’église anglicane, le théâtre (« Victoria Hall ») et un journal hebdomadaire publié en anglais.
Bordighera est rapidement devenue un centre résidentiel de première classe. Aujourd’hui encore, après plus d’un siècle, les institutions les plus importantes de l’époque survivent dans la ville nouvelle et sont flanquées d’hôtels et de villas Art Nouveau. Entouré de beaux jardins et d’une longue promenade le long du rivage, où vous pourrez observer les bateaux basculés dans le port et vous promener tranquillement au bord de la mer.
Aujourd’hui, Bordighera est une ville charmante et agréable à vivre pour les touristes et les habitants. Ce n’est pas seulement la belle situation côtière sur des eaux cristallines ou la vieille et la nouvelle ville qui valent la peine d’être visité, avec l’héritage de personnalités comme Monet, Bicknell et Garnier, qui donnent à Bordighera son charme particulier. La richesse de la flore, la lumière incomparable et le parfum des lauriers roses, des agrumes et des fleurs d’eucalyptus rendent cet endroit très spécial.
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FAITS INTÉRESSANTS
Charles Garnier et son amour pour la Côte d’Azur
Nous aimerions vous présenter Charles Jean Luis Garnier (* 6.11.1825 à Paris, † 03.08.1898 à Paris) comme l’une des personnalités exceptionnelles qui ont donné une partie de leur cœur et de leur héritage à la ville de Bordighera. Il était un architecte et écrivain français et a vécu en Italie pendant plusieurs années. L’opéra Parisien « Palais-Garnier » qui porte son nom est son œuvre le plus célèbre. Parmi les autres œuvres importantes de Garnier, sa « Villa-Garnier » à Bordighera mérite une mention spéciale.
Charles Garnier est né à Paris dans une famille d’artisans. À partir de 1842, il fréquente l’École des Beaux-arts et travaille ensuite comme dessinateur pour Eugène Viollet-le-Duc, l’un des architectes français les plus célèbres et les plus influents de son époque. Garnier a remporté le « Prix de Rome » en 1848. Ses voyages en Grèce et en Turquie et ses années de résidence en Italie ont eu un effet durable sur lui et il était clair : « Le choix est facile, vous ne pouvez être que le bon Dieu ou un architecte ».
En 1860, de retour à Paris, le jeune architecte alors encore largement méconnu remporte à la surprise générale le concours d’architecture pour la construction du nouvel Opéra de Paris. Cela lui a apporté une renommée considérable en très peu de temps.
L’idée de construire la « Villa-Garnier » à Bordighera est née après les évènements dramatiques de la guerre franco-prussienne, lorsque Garnier s’est installé avec sa famille dans la ville de Menton en mars 1871 en tant qu’invité de ses amis Viale. Il a décidé d’acheter un terrain à Bordighera pour y construire une maison pour ses vacances sur la Riviera italienne. Garnier est tombé amoureux d’un lieu mystique de la région d’Arziglia, où se trouvait l’église de Saint-Sébastien. L’église, qui avait depuis été transformée en école de garçons, était située à l’extérieur des murs de la ville sur une pente raide qui s’étendait jusqu’à la mer à côté de la plage des pêcheurs. Le terrain était entouré de palmiers. Garnier a offert à la communauté la somme surévaluée de 6 000 lires pour l’acheter afin que la communauté puisse construire une nouvelle école, moderne et plus grande, en dehors de cette zone. La communauté a accepté l’offre généreuse.
Garnier a construit sa villa comme une maison d’hospitalité. Il s’étend sur trois étages et dans toute la maison, elle témoigne des illustres invités que Garnier a reçus ici avec sa famille. Au rez-de-chaussée, l’entrée, décorée de fresques et de dessins, mène à une arcade. Derrière, il y a un salon plus petit et une salle à manger spacieuse et lumineuse où Garnier recevait ses invités. Une véranda relie les deux pièces. Aux étages supérieurs, il y avait des chambres claires et accueillantes pour la famille et les invités. De la chambre principale inondée de lumière, une ouverture menait à la tour adjacente. Le deuxième étage a été conçu exclusivement pour les invités et offrait une terrasse avec de belles vues sur la mer et un accès à la tour. Garnier ajoute des terrains et des petites maisons à la propriété et s’installe avec sa famille en janvier 1875. Parmi les arbres qui enrichissent le parc autour de la villa, on trouve des oliviers et des palmiers dattiers, qui donnent à la région un caractère oriental. Opuntia, figues, citrons, nèfles et plantes grasses soulignent le caractère méditerranéen de la propriété. Edmondo De Amicis a appelé le domaine : le « Palais des Palmiers ».
Aujourd’hui, le domaine est ouvert aux voyageurs intéressés et se trouve à Bordighera, au 11 de la rue Garnier.
CONSEIL DE LIVRE
Charles Garnier et la Riviera
par Andrea Folli et Gisella Merello
Ce livre analyse pour la première fois de manière scientifique et complète, à partir de sources archivistiques et iconographiques inédites, les travaux réalisés sur la Côte d’Azur par Charles Garnier au XIXe siècle. Le célèbre architecte de Bordighera, après avoir construit sa Villa-Garnier, a dirigé son intense activité professionnelle sur la côte méditerranéenne, ce qui l’a amené à concevoir des ouvrages à Nice (en collaboration avec Gustave Eiffel), Monte-Carlo, Menton, Ospedaletti et Bordighera. Cette publication retrace non seulement les principales étapes de la vie de Charles Garnier, mais traite également des évènements liés aux séjours de ce personnage parisien transplanté sur la Côte d’Azur, en analysant les relations avec les locaux et les hôtes étrangers qui partageaient des passions telles que les voyages aux États-Unis, l’arrière-pays ligure, l’amour de la nature, l’engagement civique …
Plus d’informations sur le livre :
https://www.bordighera.it/cultura/pubblicazioni/charles_garnier_e_la_riviera
Le livre est également disponible en traduction anglaise et française
Pour plus d’informations sur ce sujet, veuillez consulter le documentaire télévisé de « France 3 » au lien suivant
TERRA ITALIA recommandation restaurant :
Ristorante Chez Louis à Bordighera
Le « Chez Louis » est un restaurant élégant, moderne et ouvert, situé dans le meilleur emplacement de Bordighera.
Des artistes sélectionnés y trouvent un espace pour présenter leurs œuvres. Une bonne cuisine, de bons vins et une atmosphère informelle pour toute la famille sont le crédo de l’équipe de cuisine et de service.
La cuisine ne laisse rien à désirer et attache une importance particulière à la qualité des matières premières. Le chef prépare des menus méditerranéens de poissons et de viandes frais de manière simple et créative. Le menu propose également d’excellents plats de pizzas et de pâtes et des truffes en diverses variations. La cave à vin est bien aménagée et cache beaucoup de bons vins. La cuisine et le personnel sont ouverts à vos souhaits personnels et veillent à ce que vous ne manquiez de rien.
Le « Chez Louis » est ouvert toute l’année, sept jours sur sept. Pour une visite au restaurant, il est conseillé de réserver une table.
Chez Louis
Corso Italia, 30
18012 Bordighera (IM)
Téléphone : +39 0184/261603
Le chapon est un plat traditionnel de Noël de la Ligurie, composé de viande blanche et tendre, qui réunit les saveurs de l’arrière-pays ligure en fonction de la saison. En période de difficultés économiques, il a été remplacé par un plat « pauvre », le « Cappon magro ». Il était préparé à partir de déchets tels que des biscuits de marins, des légumes et du poisson.
Le chapon est une préparation tendre, juteux, doux et savoureux, cuit, farci ou rôti. Il s’agit d’un second plat exceptionnel qui peut être servi avec des légumes cuits ou de la moutarde. En général, un morceau de bœuf qui peut être transformé en purée pour remplir des ravioli frais, est cuit avec le chapon. Le bouillon obtenu par la cuisson du chapon et de la viande est riche et savoureux. Il est idéal pour cuisiner des raviolis ou des natalini (grands macaronis longs de Noël) « en brodo » et les servir avec.
Ingrédients
1 chapon, si possible plumé et éviscéré
1 pièce de bœuf
Sel
Selon le goût :
1 carotte
1 oignon
1 branche de céleri
3 clous de girofle
Préparation
Lavez le chapon et séchez-le bien. Attachez les pattes et les ailes avec une ficelle de cuisine et mettez-le dans une marmite avec le bœuf. Saler et couvrir la viande avec de l’eau et porter lentement à ébullition. Juste avant l’ébullition, écumer la mousse sécrétée à la surface de l’eau. Nettoyez et lavez les légumes et mettez-les dans la marmite lorsque l’eau bouille. Faites bien bouillir à feu doux jusqu’à ce que vous puissiez facilement percer la chair du chapon avec une fourchette. Ainsi le chapon est cuit et peut être servi.
Si vous le souhaitez, vous pouvez servir le chapon avec une sauce à base du bouillon obtenu, que vous épaissirez avec du roux et un peu de sel et de poivre.
Le Pandolce de Gênes est une variante ligurienne du classique « Panettone », le gâteau de Noël traditionnel italien. La Pandolce genovese est disponible en version plate et en version haute. Il est préparé avec des raisins secs, des pignons, des citrons confits et des écorces d’orange confites. À Noël, le pandolce est décoré d’une branche de laurier et servi. Traditionnellement, le plus jeune coupe le gâteau à table et le plus âgé distribue les morceaux.
Ormeasco dolcetto
Le vin rouge ligurien « Ormaesco dolcetto » se caractérise par sa couleur rouge rubis profond, son bouquet fruité et légèrement végétal et par son gout léger de sous-bois.
La vigne est originaire de la fin du XVIIIe siècle dans la région du Monferrato, d’où elle s’est répandue en Ligurie.
Dans sa jeunesse, Ormaesco dolcetto a un parfum vineux et un gout sec et tannique. En vieillissant, le bouquet devient plein, délicat et persistant avec des notes de cerises mures, de mûrs et de violettes, ainsi que des résines de bois et du bois de châtaignier frais. En bouche, il devient doux, corsé, avec une légère note tannique et un arrière-gout agréablement amer. Le vin atteint son apogée à l’âge de deux ou trois ans.
Taux d’alcool : 11 – 13,5% ;
Servi :
Jeune, 16-17 ° C, se marie bien avec agnolotti avec sauce à la viande, polenta avec saucisse et ragout de porc.
Vieilli, 18-19 ° C, se marie bien avec les pigeons farcis, le lapin à la vapeur, le lapin à la porchetta, stecchi (brochettes de viande et de champignons), les pigeons avec du lard et du fromage à pâte molle
Stockage : horizontal à une température constante de 10-14°C
Contact
Enoteca régionale de Ligurie, Via Vittorio Veneto, 2, 19033 Castelnuovo Magra (SP)
info@enotecaregionaleliguria.it
press@enotecaregionaleliguria.it
officeostampa@enotecaregionaleliguria.it
Si vous voulez visiter Bordighera, le musée Bicknell est un incontournable. Le premier musée d’histoire naturelle de ce type en Ligurie. Il a été fondé en 1888 par Clarence Bicknell (1842 – 1918) – une personnalité éblouissante de son époque.
Clarence Bicknell, d’abord pasteur protestant de Bordighera, puis, après avoir quitté son poste, mécène et érudit sensible et attentif, archéologue, botaniste et mathématicien, fin aquarelliste, promoteur de la langue espéranto, botaniste apprécié, mais surtout explorateur infatigable.
Le musée Clarence Bicknell est un bâtiment caché au 39 Via Romana à Bordighera. Le Musée Bicknell contient plus de 50 000 volumes, des cartes et quelque 12 000 dessins rupestres que Bicknell a découverts et dessinés sur les pentes du Mont Bégo dans la Vallée des Merveilles. Le musée abrite également de précieuses découvertes archéologiques et une riche collection naturaliste. La ville doit également à Bicknell la fondation de la bibliothèque municipale en 1883, et l' »Institut international d’études liguriennes » est situé dans le même complexe de bâtiments. Cette bibliothèque compte environ 70 000 volumes, dont environ 22 000 proviennent d’une fondation anglaise. Aujourd’hui, le musée et la bibliothèque sont considérés comme l’institution régionale la plus importante pour la protection et l’amélioration du patrimoine archéologique, artistique, historique et naturaliste de la Ligurie.
En outre, la Ligurie compte de nombreux petits musées originaux qui abordent différents thèmes passionnants. Vous trouverez ici une sélection de 10 de ces petits musées :
Nous aimerions maintenant vous présenter l’un des musées :
Triora est un village au « charme sombre » de la vallée de l’Argentine et est également appelé « Ville des sorcières ». Les années 1587 à 1589 sont les années dites de sorcellerie dans le village médiéval. À cette époque, le « Podestà » Giulio Scribani régnait sur la République de Gênes. Scribani a ordonné une chasse aux sorcières rigoureuse, car il avait besoin des coupables à blâmer pour la grande famine dans la région.
Au total, 14 jeunes hommes et femmes de Triora ont été accusés de sorcellerie en 1588. On dit qu’ils se rencontraient régulièrement le jour du sabbat, où ils rendaient hommage au diable sous la forme d’une chèvre chevauchant un balai. L’Inquisition est arrivée de Gênes et a torturé les jeunes pour les forcer à faire d’incroyables aveux. Les méthodes des inquisiteurs étaient si cruelles que même les autorités religieuses et civiles ont dû intervenir pour l’arrêter. Ainsi, à Triora, certains habitants du village ont été victimes de l’un des procès de sorcières les plus sanglants de Ligurie.
Tout l’endroit nous rappelle encore cette histoire effrayante. Depuis 1988, Triora commémore les femmes innocentes et a érigé en leur honneur une sorcière souriante et amicale, un grand balai et une louche à la main.
Le musée ethnographique de Triora présente sur plusieurs étages une exposition qui raconte les terribles épreuves et les interrogatoires impitoyables.
Entre décembre et février, les églises et les chapelles de Ligurie présentent des crèches artistiques. Il s’agit souvent de splendides chefs-d’œuvre authentiques issus des ateliers d’importants artistes baroques. Des figures en bois réalisées avec amour dépeignent la Sainte Famille, la gloire des anges, des sages, des citoyens et des mulâtres, des bergers et des mendiants, des porteurs d’étendards, des armuriers et des troupeaux.
L’une des représentations les plus impressionnantes est la célèbre colline brillante de Manarola, un village des Cinque Terre.
Chaque année, le 8 décembre, la colline de Manarola se transforme en une mer de crèches lumineuses représentant la Nativité de Mario Andreoli. Grâce à l’engagement de nombreux bénévoles, la réalisation de ce spectacle enchanteur comme l’un des symboles de Noël ligurien est rendue possible.
Cette année, en raison de la situation actuelle de Covid-19, la cérémonie d’ouverture sera transmise virtuellement.
Grâce au climat doux de la côte ligurienne, il est possible de jouer au tennis en plein air sur la Riviera, même en hiver. Le club de tennis traditionnel de Bordighera est un lieu particulièrement adapté à cette fin.
Le Bordighera Lawn Tennis Club est l’une des plus importantes institutions sportives de Bordighera et un point d’attraction pour les touristes amateurs de tennis. Il a été construit en 1887 par la « colonie » anglaise de Bordighera, ce qui en fait le premier club de tennis d’Italie. En 1914, il était possible de jouer sur neuf courts de tennis. Après la première guerre mondiale, le club a atteint 3 000 membres et l' »Anonima Cooperativa Sport e Colonie Inglese (sic) » s’est empressée de construire six autres courts. L’objectif était d’établir des compétitions internationales et de haut niveau dans le Bordighera Lawn Tennis Club.
En 1925, le « Tournoi de la Bain Cup » est institutionnalisé. Un peu plus tard, la compétition professionnelle internationale « Long Cup » a également eu lieu à Bordighera. En 1933, Federico Bellour a été le premier Italien à remporter le trophée du tournoi. A cette époque, le « Circolo di Bordighera » se présentait comme le plus grand compétiteur de la Riviera. Jusqu’en 1939, des tournois internationaux de haut niveau se déroulaient dans la « Ville des Palmiers » sur 16 places.
A partir de 1939, les joueurs de tennis anglais quittent le Bordighera Lawn Tennis Club et les troupes nazies s’installent. Après la fin de la guerre, le court a été presque détruit par les bombardements et a été rénové et reconstruit grâce à l’engagement de membres passionnés et aux dons généreux de la communauté ecclésiastique anglaise.
Aujourd’hui, le club dispose de six terrains de jeu et d’un club-house moderne avec des vestiaires, un secrétariat, une salle de sport moderne pour l’entrainement sportif, une grande salle utilisée comme bar et salle de réunion, une salle pour la télévision, une salle de réunion spacieuse et une terrasse partiellement couverte avec vue sur les champs.
Depuis la seconde moitié des années 60, le club s’est fortement impliqué dans le travail des jeunes et continue à former des joueurs de tennis qui peuvent s’appuyer sur le succès du « Circolo di Bordighera ».
Bordighera Lawn Tennis Club 1878
Associazione Sportiva Dilettantistica
Tél. 0184-842394
Portable : +39 33 33 479973 / +39 328 76 28685
Via Antonio Stoppani, 15
18012 Bordighera (IM)
Courriel : info@tennisbordighera.it
